Quelles sont les villes de la région des Marches qui méritent d’être visitées ? Si vous aimez la culture et l’art, nous vous proposons un itinéraire en trois étapes, où vous découvrirez les monuments plus évocateurs de cette région.
En Italie, chaque région est une découverte. Aujourd’hui nous vous invitons dans la région des Marches, à visiter trois belles villes avec un passé historique : Macerata, Urbino et Ancône.
Sferisterio de Macerata
Le Sferisterio de Macerata est une structure théâtrale, unique en son genre, qui est très apprécié par les musiciens du monde entier pour la qualité de son acoustique.
Le Sferisterio doit son nom à son utilisation originale: il a été créé comme un lieu où l’on jouait au ballon avec un bracelet, un sport très ancien (sport “sferistico”, c’est à dire, avec un ballon).
Avec une capacité maximale d’environ 2,800 places, il est surtout connu depuis 1921 pour ses spectacles d’opéra, qui se déroulent pendant la saison estivale.
Palais des Doges
Il ne faut certainement pas manquer une visite à la belle ville d’Urbino, un joyau de la Renaissance dont le centre historique a été déclaré site du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Prenez aussi le temps de visiter le Palais des Doges, qui abrite une des plus importantes collections d’art de la Renaissance italienne: la Galleria Nazionale delle Marche, avec les œuvres de Piero della Francesca, Tiziano, Raffaello.
Duomo di San Ciriaco
Comment quitter la capitale régionale ! Faites une promenade à partir du port de la ville, et passez à côté de l’Arc de Traiano, d’où vous pourrez voir le Duomo di San Ciriaco, un des symboles d’Ancône.
Le Duomo, de style Byzantin et romain, est situé dans un emplacement superbe, sur la Colle Guasco, et surplombe la ville et sa baie.
Ce monument est renommé non seulement pour sa valeur architecturale, mais aussi pour le soi-disant « Miracle de Mariano di San Ciriaco ».
Selon les dires, dans la soirée du 25 juin 1796, la peinture de la Vierge, un don au Duomo d’Ancône d’un marin vénitien en remerciement pour avoir sauvé son fils d’une mer orageuse, aurait ouvert ses yeux et sourit.
Le miracle a été interprété comme une protection du ciel au-dessus de la ville contre la menace napoléonienne.