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3 destinations splendides pour célébrer Pâques en Italie

En Italie, les manifestations de foi qui célèbrent la passion, la mort et la résurrection de Jésus Christ sont très profondes, et plus vous allez vers le sud du pays, plus les cérémonies sont engageantes et touchantes.

Ces traditions religieuses ont traversé le temps et continuent de fasciner les touristes venus du monde entier, par leur caractère mystique et folklorique. Aujourd’hui, nous allons découvrir des rituels traditionnels dans trois villes italiennes : Sulmona, Tarente et Trapani, où les cérémonies de Pâques sont célébrées avec beaucoup de charme et de beauté.

Sulmona et "La Madonna che scappa in piazza"

Les cérémonies à Sulmona, dans les Abruzzes, sont connues bien au-delà des frontières de l’Italie. La plus belle est “Madonna che scappa in Piazza” (la Vierge qui s’échappe dans la rue), et qui est une reconstitution de la rencontre entre Marie, la mère de Jésus et du Christ ressuscité.

Le dimanche de Pâques, la procession commence avec les statues du Christ ressuscité, de Saint Pierre et Saint Jean. Les statues sont placées à l’entrée de la place principale, alors que de l’autre côté, on trouve la statue de la Vierge Marie, vêtue en deuil qui, selon la tradition, reconnaît son fils ressuscité.

Grâce à un système ingénieux de câblage, le manteau et le mouchoir noirs de la statue tombent au sol, laissant place à une robe verte brodée en or et une rose rouge. Alors que 12 colombes prennent leur envol, la Vierge commence sa course en direction de la statue de Jésus, sous les chauds applaudissement de la foule.

Selon la tradition, si la séquence entière se déroule sans heurts, l’année sera propice ; sinon, il y aura des malheurs. Fait historique intéressant, les statues ont chutées durant les courses de 1914 et 1940….prédictions des guerres mondiales à venir.

Taranto et la “Nazzicata dei Perdoni”

À Tarente, dans les Pouilles, on célèbre Pâques avec le rite du « Pardon ». L’après-midi du Jeudi Saint, des frères font un pèlerinage dans les grandes églises de la ville, où l’on trouve les “sepolcri”, les autels de repositionnement, décorés. La particularité de cette procession est le fait que les participants, les “Pécheurs”, marchent pieds nus dans les rues de la ville, avec une démarche oscillante et lente appelée « nazzicata ».

L’habit traditionnel des “Pécheurs” est composé d’un manteau blanc, d’un chapeau qui couvre complètement le visage, avec deux trous au niveau des yeux, et un bâton appelé « bordone», d’environ deux mètres de haut, symbolisant l’ancien bâton des pèlerins venus à Rome pour obtenir le pardon pour leurs péchés.

Un des moments forts et les plus attendus de la procession est celui qui survient à la toute fin, le matin du Samedi Saint : le pécheur qui mène la procession, appelé le « troccolante » parce qu’il joue un instrument appelé « troccola », frappe trois fois avec son bâton contre la porte fermée de la Chiesa del Carmine. Lorsque la porte s’ouvre, les clochers brisent le silence sous les applaudissements des fidèles et annonçent que le Christ est ressuscité.

La procession des Mystères de Trapani

À Tarente, dans les Pouilles, on célèbre Pâques avec le rite du « Pardon ». L’après-midi du Jeudi Saint, des frères font un pèlerinage dans les grandes églises de la ville, où l’on trouve les “sepolcri”, les autels de repositionnement, décorés. La particularité de cette procession est le fait que les participants, les “Pécheurs”, marchent pieds nus dans les rues de la ville, avec une démarche oscillante et lente appelée « nazzicata ».

L’habit traditionnel des “Pécheurs” est composé d’un manteau blanc, d’un chapeau qui couvre complètement le visage, avec deux trous au niveau des yeux, et un bâton appelé « bordone», d’environ deux mètres de haut, symbolisant l’ancien bâton des pèlerins venus à Rome pour obtenir le pardon pour leurs péchés.

Un des moments forts et les plus attendus de la procession est celui qui survient à la toute fin, le matin du Samedi Saint : le pécheur qui mène la procession, appelé le « troccolante » parce qu’il joue un instrument appelé « troccola », frappe trois fois avec son bâton contre la porte fermée de la Chiesa del Carmine. Lorsque la porte s’ouvre, les clochers brisent le silence sous les applaudissements des fidèles et annonçent que le Christ est ressuscité.